AMARÉGUI

prévenir, dépister, traiter les maladies rénales en Guinée

PRÉVENIR
- La prévention
  vise avant tout à diffuser dans les familles, à travers les enfants, les principes d'une nutrition saine évitant diabète et hypertension artérielle qui sont des facteurs majeurs de maladies rénales. Cinq écoles de Kindia sont pour l'instant concernées. S'y ajoutent des campagnes de sensibilisation animées par l'association locale de jeunes AGUIBEJ, au moyen d'un matériel spécifique réalisé par nos soins.
  (salle scolaire à Kindia)

DÉPISTER
- Le dépistage
  repose sur la formation de personnels de santé au diagnostic des maladies pouvant entrainer une dégradation des fonctions rénales. Ces formations, dispensées de 2008 à 2012 dans chacune des capitales régionales, ont touché soixante et onze personnes, chargées de diffuser à leur tour leurs acquis.
  (médecins en formation au dépistage)

TRAITER
- Le traitement
  est dispensé dans les centres d'hémodialyse de Conakry (Hôpital Donka et Centre Associatif Gbessia), relayés en régions par des Unités Régionales de Néphrologie et des médecins spécialisés en Néphrologie formés à l'Université de Conakry. Le Centre Gbessia, dont nous avons soutenu les débuts difficiles, est à présent autosuffisant.
  (salle de dialyse à Gbessia)

Une petite association, mais une grande aventure,
et un unique objectif : combattre l'insuffisance rénale en Guinée.

Tout commence en 1999 quand le Dr Lamine Kaba, de retour à ConakryConakry est la capitale de la République de Guinée (voir l'onglet “Guinée”) après une spécialisation en néphrologienéphrologie : branche médicale spécialisée dans les maladies affectant le fonctionnement des reins
En 1999, le service de néphrologie de l'hôpital Donka, à Conakry, est le seul en Guinée, qui ne compte alors que 3 médecins néphrologues, tous dans la capitale, pour plus de 10 millions d’habitants en Bretagne, constate que plus de 50% des décès dans le service de néphrologie de l’hôpital Donka sont dus à une insuffisance rénale...

Avec quelques professionnels de santé il pose les bases d'un centre de santé associatif, tandis qu'à Nantes est fondée notre association de soutien. Quatre machines de dialyse sont expédiées, deux infirmières et un technicien partent former les personnels locaux, et le 31 mars 2001 a lieu la première séance de dialyse en Guinée !

Je ne conterai pas ici toute la sagaOn en trouvera l'historique sous l'onglet “Amarégui / 20 ans d'histoire”, mais aujourd'hui de nombreux patients ont pu être soignés, le ministère guinéen de la santé, fort de l'expérience acquise, a ouvert un centre de dialyse à l'hôpital Donka et soutient l'expansion de la néphrologie. Des médecins sur tout le territoire ont été formés au dépistage du diabète et de l'hypertension artérielle, causes majeures de pathologies rénales, et des services dédiés s'implantent progressivement dans les régions. Et comme mieux vaut prévenir que guérir, nous poursuivons avec nos partenaires locaux des campagnes d'éducation à une nutrition saine, notamment dans les écoles.

Si vous êtes sensible à notre cause, notez que nulle compétence spécifique n'est nécessaire pour nous rejoindre ou nous soutenir.