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Diapos Séance 5 et commentaire




Un projet qui évolue en suivant les étapes qui vont des semis et plantations aux récoltes.


-Les plantations sont regroupées par 3.
    En haut : radis, chou kalé, fraisier
    En bas à gauche : fraisier, chou rouge, courgette
    En bas à droite : fraisier, pois nain, carde
-Ces 3 ensembles constituent des menus équilibrés.
-Plus bas au centre, les condiments et salade : ciboulette, persil, sauge, batavia.
-Les bordures extérieures florales sont constituées de 2 variétés d’œillets.

Mettez un nom sur chaque image. Les plantes de cette famille (Noms botaniques : brassicacées, crucifères) ont en commun une grande richesse en vitamines C et B9. La vitamine C a un rôle dans la résistance aux infections microbiennes et à la fatigue. Elle active l’assimilation du fer. Elle protège les aliments crus ou cuits contre l’oxydation qui provoque leur brunissement. Les pigments du chou rouge ont aussi un effet protecteur. La vitamine B9 favorise la croissance cellulaire et l’équilibre du système nerveux. Elle est présente dans de nombreux légumes crus. Recommandée aux femmes enceintes ou allaitantes. Les graines de colza (champ de colza, en bas à droite de la figure) renferment une huile riche en lipides indispensables pour la santé, les omégas 9, 6 et 3.

Les légumineuses, souvent appelées « légumes secs », désignent des plantes dont les fruits comestibles sont contenus dans des gousses. Cette famille regroupe une importante variété d’espèces végétales cultivées partout dans le monde : le soja, l'arachide, le haricot, les pois, les fèves et les lentilles sont les légumineuses les plus cultivées. On peut en distinguer deux types :
  • les légumineuses à graines sont comestibles par l’homme : le soja, la féverole, la lentille, la fève, le haricot, le pois et le pois chiche. Elles sont particulièrement riches en glucides et en protéines.
  • les légumineuses fourragères sont utilisées dans l'alimentation des herbivores (pâturage, foin, ensilage). On retrouve dans ce groupe : la luzerne, le sainfoin, le lupin, le lotier, les trèfles et la vesce.


353 millions de tonnes, c’est actuellement la production annuelle mondiale de soja. Cette petite graine renferme une huile riche en lipides essentiels omégas 3, 6, 9. Après l’extraction de l’huile, il reste un « tourteau » qui est la principale ressource de protéines pour l’élevage des animaux dans le monde.
Le Brésil est le premier producteur mondial. Les surfaces cultivées pour le soja ne cessent de s’accroître, aux dépens de la forêt amazonienne.
La luzerne est aussi une légumineuse très appréciée pour l’élevage. Sa culture respecte et protège l’environnement face au réchauffement climatique.


On récoltera aussi des bettes et des courgettes. Les bettes (ou “blette”) sont riches en provitamine A, loin derrière la carotte cependant, ainsi qu’en vitamines B9 et K. Idem concernant les courgettes.

Des sensations qui impliquent le goût et l’odorat. Elles sont provoquées par le contact entre certaines molécules chimiques et des cellules sensorielles localisées sur la langue, pour le goût, et les fosses nasales pour l’odorat. Ces cellules envoient au cerveau des signaux de nature physique, émotive et symbolique. L’homme ne mange pas uniquement pour se nourrir. Le processus de digestion des aliments commence par une stimulation sensorielle agréable. Plus un aliment a un tonus émotif élevé -la viande, le vin, un bon gâteau, etc...-, plus sa consommation devient un acte social, ce qu’on appelle un “repas de fête”.

Grands moments émotionnels pour les élèves. « Répartis en petits groupes,  ils ont appris à semer des graines, mettre en terre des plants, préparer des composts, entretenir les bacs à légumes, autant d’occasions d’établir des liens entre les aliments et leur origine agricole, les cycles de production et le rythme des saisons, l’importance de préserver l’environnement. » (Eric Birlouez, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation-Quand la cour d’école se transforme en potager ; Équation Nutrition, N° 74, janvier 2008).
« Les élèves passent ensuite du jardin à la cuisine, puis à la salle-à-manger.. Ils apprennent des gestes culinaires simples, à apprécier une nourriture saine, à aimer les fruits et légumes frais, ainsi que le partage et l’échange : après avoir cuisiné, élèves et professeurs prennent ensemble le repas. »
(Eric Birlouez, cité) Voir aussi : The edible Schoolyard, vidéos, et L’école comestible htpps://ecolecomestible.org




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