1- Le mois de Novembre est dédié à la Solidarité Internationale.
Plusieurs manifestations se sont déroulées sur ce thème en Loire Atlantique, où AGUR-FRANCE a été invité à présenter ses activités :
1.1- Dans le cadre de la Semaine de la « Solidarité sans Frontières » organisée par le Conseil Général, et à l’occasion du 25ème Anniversaire des Droits de l’Enfant, nous avons présenté les actions que notre Association met en place pour sensibiliser les élèves de plusieurs écoles primaires de Kindia : Connaissance des Aliments pour bien se nourrir et rester en bonne Santé. Divers outils ont été élaborés à l’usage des Enseignants, pour initier une pédagogie active qui incitera leurs élèves à dialoguer avec leur famille pour promouvoir leurs droits à une Alimentation équilibrée, gage d’un bon développement physique et intellectuel.
Nous nous appuyons sur les Jeunes de l’AGUIBEJ (Association Guinéenne pour le Bien-Être de la Jeunesse), déjà formés par nos soins, et sur la Directrice du Centre Nutritionnel de l’hôpital Donka de Conakry qui fera plusieurs déplacements pour encadrer les Enseignants. Des Ateliers et Activités pratiques à l’usage des Elèves sont en cours d’élaboration. Malheureusement, ces projets n’ont pas encore débuté pour cause d’épidémie de fièvre Ebola qui retarde la rentrée scolaire. Nos interventions sont très attendues à Kindia.
1.2- Dans le cadre du Festival « Terres d’Ailleurs » à St Philbert de Grandlieu (Sud-Loire), nous avons davantage mis l’accent sur le volet médical de notre Association (= prévention et prise en charge des Insuffisants Rénaux en Guinée), à la demande des organisateurs. Cela ne nous a pas empêchés d’évoquer le volet scolaire et d’intéresser les participants.
2- Des nouvelles de Guinée. L’épidémie de fièvre Ebola a complètement désorganisé cette zone de l’Afrique de l’Ouest (Guinée Conakry, Guinée Bissau et Sierra Léone). Le Professeur Kaba, mobilisé à l’Hôpital comme ses autres collègues, a dû annuler le Congrès de Néphrologie qui se tenait cet automne en France ; c’est habituellement pour notre association une occasion de le rencontrer et d’échanger bilans et projets.
Le virus ne connaît pas de frontière et se déplace en fonction des pérégrinations humaines à travers le territoire, telles les cérémonies traditionnelles ou tout autre évènement familial qui ramènent les gens au village. Les dispositifs sanitaires mis en place par les Autorités et les ONG présentes sur place ne sont pas toujours compris et acceptés par la population. On assiste aussi à la réaction inverse : tout le monde suspecte tout le monde. Même les relations commerciales sont bloquées. Il s’en suit une grave crise économique qui vient alourdir le bilan.
Plus que jamais la Guinée a besoin de notre soutien.